lundi 29 décembre 2014

Dans les marges de l'"affaire Raymonde"

J'avais découvert sur Facebook un groupe exigeant la réintégration d'un facebookien exclu du site pour un mois. Motif : il y avait publié les coordonnées de Raymonde (voir ci-dessus), bien sûr pour qu'on puisse la harceler, et celle-ci s'en était plainte. J'avais été inscrit, « à l'insu de mon plein gré », dans ce groupe. J'en avais profité pour placer sur cette page un commentaire rappelant que publier les coordonnées des gens pour les livrer au harcèlement, c'est non seulement moralement moche mais légalement punissable.
J'ai reçu en réponse (entre autres rebuffades) d'un membre, des commentaire tels que « Dégage, connard à kipa », « Va te suicider au gaz », "Ferme là à tout jamais pleurnicheur de mes deux! Quenelle dans ton fion de sioniste! On t'aurait inscrit dans un groupe sur la Shoah, sans te prévenir, tu n'aurais certainement pas ouvert ta grande gueule..." et autres.

La suite : 

J'ai fait poliment remarquer que je n'étais pas exactement un fan de la politique israélienne, et que le groupe n'était pas très cohérent puisqu'une personne dont le pseudo est Golda Meir y écrivait, elle, que l'exclu avait été mis au ban par les antisionistes. Ce deuxième post a déclenché une nouvelle rafale du même niveau. 
Ce qui me frappe, ce n'est pas que cela soit arrivé, c'est qu'une seule personne du groupe a protesté contre les propos genre « Va te suicider au gaz », et que ceux-ci ont même reçu du renfort de deux autres contributeurs (l'administrateur du groupe a supprimé ces textes)
Il y a plus effrayant que le bruit des bottes, c'est le silence des pantoufles.

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Mots-clef : racisme, antisémitisme, Facebook

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